Bien apprécier les repas de fêtes : Le point sur 5 idées reçues
Vous vous apprêtez à préparer les fêtes et à passer un bon moment en famille ou entre amis.
Afin de profiter pleinement de ces moments précieux, avec volupté, harmonie et santé, faisons le point sur quelques idées reçues sur les repas de fêtes.
Belles fêtes de fin d'année à tous !
1. Jeûner avant ou après les fêtes est efficace pour bien gérer son poids. FAUX
Jeûner en prévision d’un gros repas ou faire un régime restrictif à base de soupes et jus « détox » ne vous aidera pas à maintenir ou perdre du poids durant les fêtes.
Certes ces soupes apporteront à votre corps eau, minéraux et fibres mais pas suffisamment de glucides, protéines et lipides dont votre organisme a besoin.
Ces régimes qui vous mettent en dettes d’énergie, sont à l’origine de frustrations avec des effets rebonds qui seront contre-productifs.
Lors d’un repas de fête, il est vrai que l'on consomme en excès une nourriture et des boissons trop riches pour nos besoins énergétiques.
Mais, peu importe car le lendemain, si nous écoutons les signaux de notre corps, notre appétit sera diminué et nous mangerons moins.
Ecoutez vos sensations alimentaires, votre équilibre nutritionnel se rétablira à l’échelle d’une semaine, d’autant plus vite que vous vous (re)metterez en mouvement.
Alors profitez des fêtes sans culpabiliser !
2. L’eau pétillante est plus riche en sel comparée à l’eau plate. VRAI
L’eau pétillante fait souvent partie des tables fêtes. Beaucoup plus riche en sel comparée à l’eau plate, choisissez en une à faible teneur en sodium (inférieure à 20 mg/l).
Une consommation de sel souvent excessive même en dehors des fêtes
En cette période de fête, nous consommons davantage de sel, c’est l’occasion d’en parler.En dehors des festivités, notre consommation de sel est souvent excessive, elle aussi. Elle favorise la rétention d’eau, le travail des reins et le risque d’hypertension artérielle.
Le régime sans sel à proscrire sous peine de perte d’appétit
Vous faites attention au sel. Ce n’est pas une raison pour vous mettre au régime sans sel sans l’avis de votre médecin. En effet, supprimer le sel peut contribuer à une perte d’appétit et expose à la déshydratation en cas de fièvre ou d’exercice physique.Quelques pistes pour limiter les excès sans vous priver
- La charcuterie, les fruits de mer et les produits fumés sont par définition très salés. Préférez le beurre doux au beurre demi-sel pour les accompagner.- Les plats préparés ou les produits de conserve n’ont pas besoin d’être salés à table car ils sont déjà très riches en sel : Rincez les conserves avant utilisation et préférez les surgelés nature sans sel ajouté.
- Pour l’eau, nous venons d’en parler plus haut.
Dans tous les cas, vous pouvez vous aider des étiquettes pour savoir si un plat est salé ou non :
A partir de 0,25 g de sel /100g (soit 0,1 g de sodium), le produit contient du sel ajouté, et au-dessus de 0,65 g de sel /100 g (soit, 0,25 g de sodium), il est très riche en sel.
3. Le chocolat provoque des crises de foie. FAUX
Autre aliment star de la fin d’année, le chocolat est lui aussi victime de son lot d’idée reçue. La crise de foie est un mythe, nous devrions plutôt parler d’une crise de vésicule biliaire.
En fait la consommation excessive de chocolats au lait et blancs apportent une trop grande quantité de graisse.
Ces excès vont entraîner la contraction de la vésicule biliaire pour libérer des sels nécessaires à la digestion des graisses, d’où les douleurs ressenties. La nausée, voire les vomissements vont eux être provoqués par le ralentissement de la vidange de l’estomac, les aliments y stagnent entraînant cet inconfort.
Soyez raisonnable sur votre consommation de chocolat même si vous avez envie de goûter toutes les saveurs de la boîte !
4. Pour conserver les restes de plats chauds, mettez-les au frais directement. FAUX
On cuisine souvent en quantité pendant les fêtes par peur de manquer. On est souvent tentés ensuite de garder les restes que l’on a consommé, par principe, soucis d’économie ou par désir de se simplifier la vie.
Restez prudent et ne comptez pas sur votre flair
Il faut être prudent car de nombreuses intoxications alimentaires surviennent lorsqu’on ingère des produits ayant séjourné trop longtemps au réfrigérateur.Par ailleurs, l'avancée en l'âge peut modifier le goût et l'odorat. Il ne faut donc pas compter sur son « flair » pour discerner des aliments avariés.
Quelques précautions à observer lors de la conservation des aliments
- Les restes doivent être descendus à température ambiante au-dessous de 20°C avant d’être mis au frais.- Les mets à base d’oeufs crus ou peu cuits comme la mayonnaise ou les entremets ne doivent pas être conservés sous peine de troubles digestifs très désagréables…
- Les plats cuisinés mélangeant des aliments crus et cuits, chaud et froid ne se conservent pas plus de 24 heures.
- Pour les plats en sauce, il est préférable pour les stocker de séparer l’aliment de la sauce qui l’accompagne.
Le réfrigérateur ralentit la dégradation des aliments mais ne l'arrête pas. Si vous cuisinez de grandes quantités, pensez à les entreposer au congélateur.
5. Porter attention au plaisir est un bon indicateur de nos besoins nutritionnels. VRAI
Ecoutez bien ce qui se passe dans votre corps et en premier lieu dans votre bouche
Porter attention au plaisir gustatif est l’indicateur principal de nos besoins nutritionnels à travers nos sensations alimentaires.
Soyez attentif à toutes vos sensations à l’aide de vos 5 sens avant la mise en bouche et au décours de celle-ci.Si vous avez envie de féculents c’est que votre corps le nécessite car vous vous êtes peut-être dépensé beaucoup.
Le comportement alimentaire est sous le contrôle non seulement d’un circuit faim-satiété mais aussi d’un circuit plaisir-déplaisir
Posez-vous bien la question : Est-ce que j’ai envie vraiment de manger cela maintenant ? Si la réponse est affirmative c’est que votre corps en a besoin.Sinon, autorisez-vous à laisser passer votre tour ou si vous voulez être poli vous pouvez goûter mais ne pas finir votre assiette.
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Belles fêtes !